• "Un projet de loi très volontariste pour un volontariat très peu loyal et très peu légitime"

    Après la crise du CPE et après la crise des banlieues de l'automne 2005, les assemblées parlementaires auront bientôt adopté une loi des plus troublantes relatives au volontariat assocaitif et à l'engagement éducatif.

    Jeunes (et moins jeunes) pourront prochainement selon leur(s) cas non plus être chômeurs, non plus être livrés à une précarité insoutenable, non plus être employés à un niveau de qualification et de rémunération sans rapport avec leurs études,  mais adopter le statut légal de "volontaire" oeuvrant dans les associations... chouette !

    A ceux qui se demandent ce que cela peut bien être un volontaire au sens légal, on peut dire que le "volontaire", ce sera une sorte de bénévole oeuvrant à temps plein dans le cadre d'un contrat pour lequel le code du travail ne s'aplliquera pas, et qui aura décidé de n'avoir aucune activité rémunérée dans sa vie pendant un temps... (il paraît que ce ne sera pas forcément quelqu'un d'aisé...)

    Chacun va pouvoir enfin s'épanouir pleinement dans un acte gratuit et généreux et entier et libre, qui bien sûr ne correspondra en rien à l'occupation d'un emploi appartenant normalement au marché du travail et régi par un code du travail tout ça...

    Il n'y a aucun risque, nous assurent le gouvernement et le Parlement car c'est marqué, dans la loi, que cela ne doit pas être le cas, alors que craint-on?

    Nul besoin d'aucune garantie ni d'aucune sanction inscrites dans la loi au cas où il y aurait des détournements de la loi car on peut et on doit  faire confiance aux employeurs du secteur associatif et des fondations diverses et variées. Pourquoi toujours la défiance dans ce pays, bon sang ???

    pour en savoir plus voir http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/volontariat-associatif.asp#volontariat_associatif_redepot (= dossier législatif sur le site web du Sénat)

     

     


    votre commentaire
  • Le manifeste des imbéciles (suite)

     

    Voilà un an que certains d’entre nous ont pris l’initiative de répondre aux doctes et aux savants, généralement des journalistes et des politiciens qui savaient tout sur les mérites de la « Constitution de l’Europe ».

    Un an aussi que le peuple français s’est largement prononcé : avec imbécillité sans doute, puisque les doctes et les savants ne cessent depuis lors de nous en faire remontrance. Sans débat d’ailleurs. Ainsi par exemple le même journal qui avait titré « il n’y a pas de plan B », c’est-à-dire d’alternative en cas de refus du projet de « Constitution ,» titre aujourd’hui sans la moindre hésitation «le plan B  est mis en œuvre ».

    Autre ex : un sondage discrètement paru dans un deux  quotidiens montrent que 98%   des Français qui ont voté « non » persistent aujourd’hui dans leur position. L es  imbéciles restent donc des imbéciles. Mais plus fort : ils sont rejoints par une partie de ceux qui ont voté « oui » . Que d’imbéciles donc pour un pays auquel on a fourni tant de doctes explications.

     

    Nous proposons résolument de rester imbéciles  . Mais pour l’être jusqu’au bout, il faut faire vivre la célèbre formule : « il y a des imbéciles qui ne savaient pas que la chose était impossible, alors ils l’ont faite ».

     

    Oui, mais comment rester imbécile et imbécile jusqu’au bout ? Chaque semaine nous ferons ici le point sur les idées et propositions, les nôtres, les vôtres.


    1 commentaire